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Le cimetière de Terre-Cabade
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Plusieurs membres de la famille sont enterrés ici : Jean Mistou, Edmond Ressouche, Albanie Gol, Marie Gol, Suzelie Louvet...

 

Nous donnons ici des renseignements tirés d'un article de M. R. Camboulives, paru dans l'Auta en 1967.

La mise au point de cette page a pu être faite grâce à l'aide de M. Charles Gaspard, infatigable défenseur des cimetières de Terre Cabade et Salonique, et de M. Hubert Gesse, Conservateur des Cimetières de Toulouse.

Tel : 05 61 22 22 76

(Vous pouvez agrandir les photos en cliquant dessus).


Visite du cimetière de Terre-Cabade

Terre-Cabade ( de cavade, terre excavée, creusée, argile pour d'anciennes briqueteries ) fut ouvert comme cimetière en 1844, remplaçant celui de Saint-Aubin, créé en 1780 par Loménie de Brienne(en même temps que Rapas, qui, lui, existe toujours), par suite de la suppression des cimetières de paroisses.

L'entrée du cimetière, œuvre de l'architecte Urbain Vitry, s'inspire de l'Egypte antique (obélisque, portiques).

L'entrée du cimetière - Photo STC Mairie de Toulouse L'entrée du cimetière - Photo STC Mairie de Toulouse



 

 

 

 

 

TOMBES DE TOULOUSAINS ILLUSTRES AU CIMETIERE DE TERRE - CABADE

Plan du cimetière - Photo Ph. Bellan

Abadie (2-1) : Ingénieur. Auteur du premier plan d'élévation des eaux de la Garonne, et de leur distribution par des fontaines publiques (1817) dont les premières réalisations furent le château - d'eau du Cours Dillon ( 1825) et la fontaine de la Trinité ( 1826). Buste par Falguière. (15)

Tombe Abadie - Photo Ph. Bellan

Amilhau (1-6 et 1-5). Famille notable toulousaine qui nous a donné, depuis la Révolution, six maires ou adjoints, sept conseillers , deux députés, deux présidents de la Cour d'Appel . Les plus notoires furent le Maire de Toulouse (1865 à 1867), le Président Amilhau, qui a donné son nom à une salle du Palais et a écrit l'excellent ouvrage Nos Présidents, et le Premier Président de la Cour d'Appel de Pau, adjoint au Maire de Toulouse, et Député de Saint-Gaudens ( 1793-1860).

Ancely (1-4). Joaillier toulousain. Possédait le domaine de Saint-Michel-du-Touch, recouvrant l'essentiel du site de l'ancienne petite ville romaine et médiévale, qu'il a fouillé avec soin (Jupiter Sérapis du Musée Saint-Raymond) (19). Le célèbre Professeur Garipuy (1880-1851), son gendre, repose aussi dans ce tombeau.

Général Barbot (1-7), mort en 1839. Très belle stèle, ornée d'un excellent bas-relief de Griffoul - Dorval, signé et daté (1841). Travail évoquant la Grèce antique.

Aristide Bergès (5 - 23) (1835 - 1904). Ariégeois d'origine, papetier à Lancey (Isère), il créa les " conduites forcées " pour l'alimentation de ses turbines hydrauliques (1867), puis appliqua, le premier, l'énergie des hautes chutes ainsi captée à une dynamo de Gramme, produisant l'électricité, devenant le " Père de la Houille Blanche " Tombeau d'A. Berges - Photo Ph. Bellan(vocable qu'il avait imaginé lui - même). L'imposant monument, en forme de Temple antique ruiné , est de Chiattone, de Lugano. On y voit un bas - relief de l'usine de Lancey.

Cabanis (1-8) (1813-1847) Maire de Toulouse , de 1845 à 1847. Son descendant, José Cabanis, a obtenu le Prix Renaudot, l'an passé (1966), pour son roman " La Bataille de Toulouse ".

Cécile Combettes (2 - 3) (Caveau Barthélémy, plaque sur le côté droit) (1832 - 1847). Petite apprentie brocheuse de 15 ans , violentée et assassinée ; crime qui passionna l'opinion pendant de longues années, et conduisit au bagne, où il mourut en 1850, un innocent : Louis Bonnafous, Frère Léotade, des Ecoles chrétiennes.

Tombeau d'A. Berges - Photo Ph. Bellan

Le véritable coupable : Jean - Joseph Aspe, Frère Ludolphe, également des Ecoles chrétiennes, finira aussi au bagne, mais pour un autre crime, commis en 1866, sans avoir consenti à se charger du premier forfait, pourtant avoué , vers 1848, au curé de Miglos, son village natal ; secret confié, par le prêtre mourant, à l'Évêque de Pamiers.

Courtois (3 - 11). Les Courtois sont huit fois Capitouls, de 1529 à 1641, quatre fois membres du Parlement, de 1600 à 1766. La Banque Courtois, la plus ancienne de Toulouse, est fondée en 1760. Au siècle dernier, les Courtois s'allient aux Viçose, nobles montalbanais (12).

Tombeau de L. Deffes - Photo STC Mairie de Toulouse

Louis Courtois de Viçose, Consul de Belgique, déporté par les Allemand, meurt à Neuengamme (1945). Les Courtois possèdent l'hôtel d'Espie , 3, rue Mage (13), et ont le château de Purpan (vendu en 1917).

Louis Deffès (5 - 4 bis) (1819 - 1899.) Compositeur de musique, Grand prix de Rome (1847), Directeur du Conservatoire de Toulouse (1883), membre de l'Institut, auteur de plusieurs opéras, et de la musique de la " Toulousaino "(7), chantée pour la première fois, le 30 avril 1845, au Théâtre du Capitole, par Vernet.

Antonin Deloume (1-3) ( 1836-1911). Doyen de la Faculté de Droit , fut pour beaucoup dans la détermination d'Ozenne de léguer l'Hôtel d'Assézat aux Sociétés Savantes de Toulouse.

Ducis (6 - 13) Pierre (1866 - 1945) Tombe des Ducis - Photo Ph. Bellan Artiste du Théâtre du capitole, et Jeanne, fille d'un directeur de théâtre (1879 - 1958), gérants des Casinos de Nice et de Menton, propriétaires du Casino d'Enghien, fondateurs de la " Pouponnière Jeanne Durcis " (" Le Berceau "), route de Labège, et de la Maison de retraite " Pierre Ducis ", au château de Casselardit (5).

Monument d'Armand Duportal (4 - 2) et sa tombe (2 - 6) (1814 - 1887) Fondateur du journal " L'Emancipation " (1848), déporté du 2 décembre 1851, Préfet de la Haute- Garonne le 4 septembre1870, il dirige l'éphémère insurrection communaliste de mars 1871, est arrêté , mais acquitté par la Cour d'Assises de Pau (14).

Paul Feuga (2 - 11). L'un des maires de Toulouse de l'entre deux guerres. Très populaire, marchait à pied et serrait la main à tout le monde.

Tombeau d'A. Duportal - Photo Ph. Bellan

Forain ( François Verdier) (2-2) (1900-1944). Héroïque chef régional de la Résistance . Exécuté par les Allemands.

François Gauzi ( 1862-1933), beau-frère de Rozès de Brousse, est inhumé dans le même tombeau que ce dernier. Auteur de Images et Boniments du Pays d'Oc et de Souvenirs sur Toulouse-Lautrec ; peintre lui-même, il a donné au Musée des Augustins deux Toulouse-Lautrec : son portrait et La Première Communion.

Griffoul - Dorval (2 - 6) (1788 - 1861). Sans doute le meilleur sculpteur toulousain de la première partie du XIX e siècle. On lui doit la statue de Riquet, le groupe en terre cuite de la Mise au tombeau, aujourd'hui dans l'église de Sainte - Marie des Anges , la statue du général Compans à Salies - du - Salat, divers bustes de la salle des Illustres . Il contribua à rénover l'enseignement de l'Ecole des Beaux - Arts et forma des élèves dont trois : Moulive, Falguière et Barthélémy, obtinrent le prix de Rome.

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Hautpoul (1-14) Eugène, Marquis d'Hautpoul ( 1821-1875), mort, le 23 juin 1875, en sauvant des inondés à Saint-Cyprien.

Président Hocquart (1-7). Premier Président de la Cour d'Appel durant 28 ans (1815 à 1843).

Labit (2-2) : Créateur du premier grand magasin de Toulouse : Maison Universelle ( 1900). Actuellement " Printafix ". Georges Labit, son fils (1862-1899), créateur du Musée qui porte son nom (1893). Arts d'Égypte, Orient. Extrême-Orient. Deuxième de France actuellement, pour cette spécialité, après le Musée Paul Guimet de Paris.

Pierre tombale d'un anglais tué le 10 avril 1814. - Photo Ph. Bellan

Marc Lafargue (1-4) (1876-1927). Poète, peintre, critique d'art, auteur d'études (Delacroix, Poussin, Lorrain, Corot). "Toulousain de Toulouse " qui défendit âprement , dans L'Auta, le Pont -Neuf menacé. M. Camboulives a lu, devant sa tombe, deux de ces poèmes : Ode aux quais de Toulouse, et Lorsque mon cœur mortel aura cessé de battre.. (20).

Bertrand Lavigne (6 - 5). Maire adjoint de Toulouse (1881 - 1884), auteur d'une " Histoire de Toulouse ", d'une " Histoire de Blagnac" et de l' " Histoire de l'insurrection royaliste de l'an VII ".

Maurice Magre (4 -7c ) (1877 - 1941) Excellent poète, fondateur du groupe de " l'Effort " (1896), prosateur lyrique , défenseur ardent de l'Occitanie, illustrateur magnifique de la grande geste de la Croisade contre le Midi, célèbre, internationalement, par ses ouvrages sur l'ésotérisme. M. Camboulives a lu, devant sa tombe, deux de ses poèmes : " Un remords ", et " On vieillit " (2), et un extrait du " Sang de Toulouse " (3).

Tombe de Leotard (trapèze volant) - Photo Ph. Bellan

Son frère André Magre (1873 - 1949) Grand officier de la Légion d'honneur, Conseiller d'Etat, et le Secrétaire général de la Présidence de la République , poète également et collaborateur de Maurice en ses débuts ; et son père, Genty Magre (1877 - 1926), Sous - Préfet de Villefranche - de - Lauragais (4), ont été également évoqués.

Malaret (1-8) Joseph, baron de Malaret (1770-1846) , Maire de Toulouse (1811 à 1814, et 1815, durant les Cents Jours), Pair de France (1839), Mainteneur des Jeux Floraux, administrateur et bienfaiteur de l'Hôtel-Dieu, mort en l'Hôtel d'Hautpoul, 25, rue Malaret (16), arrière-grand-père des " Petites Filles Modèles ", Camille et Madeleine de Malaret, par le mariage de son petit-fils, Paul, avec Nathalie de Ségur, fille de la Comtesse (17). Une tradition de famille veut que ce soit chez les Malaret, à Toulouse que le Prince Louis Napoléon ait rencontré Eugénie, vivant alors dans notre ville avec sa mère.

Famille de Narbonne - Lara (3 - 10). Très ancienne et importante famille méridionale, alliance des Vicomtes de Narbonne et des Lara d'Espagne, descendants eux - mêmes, des Comtes de Castille, qui commandaient , en ce pays, avant les rois (11). La branche de Toulouse est celle des Barons de Talairan, Vicomtes de Saint-Girons et de Couserans. Elle posséda le château de Purpan , par mariage de Joseph de Narbonne-Lara, en 1820, avec Madeleine Dubarry d'Hargicourt, petite nièce des " demoiselles ", et y reçut Jasmin, en 1846. En 1868, elle habitait l'hôtel de Castellane, 10, rue Croix - Baragnon.

Tombe de TH. Ozenne - Photo Ph. Bellan

Théodore Ozenne (5 - 21) (1814 - 1895). Banquier toulousain , mainteneur des Jeux Floraux, il acquit l'hôtel d'Assézat (1893) et le légua à la ville pour les Sociétés Savantes (1895), qui l'occupèrent en 1898, après restauration dirigée par Antonin Deloume, Doyen de la Faculté de Droit, exécuteur testamentaire (8).

Pauilhac (3 - 11). M. Pauilhac, gendre de Joseph Bardou, le fondateur des usines de papier à cigarettes Job de Perpignan (1839), implante l'affaire à Toulouse (72, boulevard de Strasbourg et rue Claire - Pauilhac). Augmentée de la production de tabac, et de l'usine des Sept - Deniers, la Maison Job se place en tête de l'économie toulousaine.

Ponsin-Andarahi (1-9) ( 1833-1885). Sculpteur. Auteur du " Vanneur " de la Salle des Illustres , et des sculptures des frontons du Palais Maréchal. Tombeau romantique, sommé d'une pleureuse, écrasée de douleur sous ses voiles, d'une grâce accomplie.

Tombe du premier enterré à Terre-Cabade - Photo Ph. Bellan

Ramel (1-3) (1804-1864). Bienfaiteur, qui légua son hôtel (14, rue des Arts , Maison Privat) aux Hospices.

Henri Ramet (6 - 1) (1859 - 1941). Premier Président de la Cour d'Appel de Toulouse, auteur d'une substantielle et consciencieuse " Histoire de Toulouse " (1935), ainsi que du " Capitole et Parlement de Toulouse " (1926).

Henri Rouzaud (2 - 11) (1884 - 1918). Historien d'art et homme d'action. Contribua en 1911, avec Rozès de Brousse, à la réorganisation et à l'orientation de notre Société des Toulousains de Toulouse dont il devint l'un des vice - présidents.

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Tombe de "Sainte" Héléna - Photo Ph. Bellan

Joseph Rozes de Brousse (1-14) ( 1876-1960). Notre grand ami, et le principal soutien des " Toulousains de Toulouse ", dont il fut. Amoureux passionné et défenseur acharné de Toulouse, poète occitan et français, Majoral du Félibrige,. Mainteneur des Jeux Floraux, membre de la Société Archéologique du Midi. M. Camboulives a lu devant sa tombe un de ses poèmes : Le moulin de Brousse.

Salamon (1810 - 1850). Sculpteur, auteur de la statue de Duranti (1845), dans la salle des Pas-Perdus du Palais de Justice. Une de ses figures orne sa tombe.

Rémi Sans (6 - 7). Directeur de " La Dépêche ", en 1878, homme d'affaire de grande valeur (" le commerce fait l'homme ", disait- on de lui), il a élevé le journal au rang de premier de province, l'a installé ru Bayard, le dotant, tout à la fois, d 'un matériel moderne et de rédacteurs de haute qualité : Arthur Huc et Maurice Sarraut (6).

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Tombe de M. Langer - Photo Ph. Bellan

Jean Suau (2-2) (1755-1841). Peintre, professeur à l'École des Arts. L'un des maîtres d'Ingres. Son portrait par lui-même figure aux Augustins. Toiles à la Daurade et à la Visitation, rue de la Dalbade. Dessins dans une collection particulière.

Tascher de la Pagerie(3-2), famille de l'Impératrice Joséphine (23).

Famille Tivollier (3 - 11) . Importante affaire commerciale toulousaine, qui débuta par un café - restaurant, 60, rue Gambetta (angle Saint- Rome, " La ville Rose "et " Ameublement de la Paix " actuellement). Tivollier créa l'industrie des pâtés de foie gras truffés, en 1859. Il transféra son affaire rue d'Alsace-Lorraine, 31 et 33 (angle Baour-Lormian, ancien " Idéal "), vers 1870, lui adjoignant un hôtel ; puis, rue de Metz, vers 1900, fusionnant avec le grand-Hôtel (9). Les Trivollier possédaient également le château de Castelnau-d'Estrètefonts (10).

 

Louis Vestrepain (1-1) . Tombe de Vestrepain - Photo Ph. Bellan Mort en 1865. Bottier, fils de bottier. Poète occitan ( Los Espigos de la Lengo Moundino, 1860). Auteur également de paroles de chansons ( Banniero Toulousaino). M. Pierre Rivals a lu, devant sa tombe, le beau poème occitan : Le paouret orphelin (18).

 

L'occitanienne. Léontine de Villeneuve, Comtesse de Castelbajac (1-7) ( 1803-1897). Chateaubriand la rencontra aux eaux de Cauterets, en 1828 ( il avait 60 ans, elle 25 !) , s'éprit d'elle , mais Léontine de Castelbajac fut toujours un modèle de sagesse et de vertu. Une nouvelle ( et dernière) entrevue à Toulouse, dix ans après (1838), bien que autant platonique, rendit encore " le courage de vivre " au grand homme. Et ce fut tout. Mme de Castelbajac garda cependant toujours le culte profond de Chateaubriand, qui emplit les " Mémoires " qu'elle a écrit.

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Virebent (1-3). Importante famille d'artistes toulousains : Pascal Virebent ( 1745-1831), Architecte de la Ville, Directeur de l'Ecole des Arts, Restauration de Saint-Jérôme et de Saint-Exupère (1806). Auteur des places Wilson ( ex-Lafayette), et du Capitole (1806 à 1823), etc.

Auguste Virebent, son fils, architecte et sculpteur, fondateur, avec ses frères, de l'atelier de céramique de Launaguet (1831), qui, pendant plus d'un siècle, fournit à tant de maisons de la ville leurs beaux ornements de terre cuite. Auteur de la " Maison modèle ", 75, boulevard Carnot, que d'aucuns voudraient démolir aujourd'hui (21).

Gaston Virebent, céramiste, auteur de la belle céramique du portail de la Dalbade (1878) : Couronnement de la Vierge, d'après Fra Angelico.

Raymond Virebent, le dernier des Virebent (1874-1965), qui oeuvrait encore, à Launaguet, à 91 ans ! (22).

Tombes des victimes de l'inondation de 1975 - Photo Ph. Bellan

Edmond Yarz (1-3) ( 1845-1920). Peintre paysagiste. Trois vues de Toulouse, à la Salle des Illustres.

Tombes des victimes de l'inondation de 1875 (3 - 11). C'est une longue platebande, qui commence près de la porte de la Gloire, dépourvue de l'inscription qu'elle portait jadis, et où subsistent encore deux croix de pierre très usées.

Institut Catholique (1-5). Fondation des Evêques du Sud-Ouest (1877).

Carré des Sœurs (Communautés des Dames religieuses de la rive droite de la Garonne). Carré des soeurs - Photo Ph. Bellan Un enclos paisible, petit cimetière dans le grand. Religieuses de la Visitation , de la Compassion, Réparatrices, Franciscaines, Bénédictines, Dominicaines, Carmélites, Dames de Nevers, Clarisses…(chaque ordre ayant sa sépulture particulière, séparée des autres par une clôture).

Jésuites (3-1).

Monument du Souvenir français (5 - 16). Elevé à la mémoire des morts pour la Patrie de la garnison de Toulouse, dont les tombes l'entourent, ainsi que celles du général Collet, chef des escadrons Tcherkess, Pionnier de la France au Levant, décédé en 1945, et du Colonel Rémy, décédé en 1955. Le " Souvenir Français ", fondé en 1887, se dévoue noblement à l'entretien des tombes des militaires victimes des guerres, et le parfait état dans lequel nous avons vu le cimetière allemand, qui lui est d'ailleurs si proche par un tragique raccourci, est tout aussi bien son œuvre que l'entretien des tombes françaises. Belle leçon d'humanité !…

Monument de la Défense de Belfort, aux Artilleurs Mobiles de la Haute-Garonne, qui ont contribué, par leur vaillance au cours du célèbre siège ( novembre 1870 à février 1871), à maintenir Belfort à la France.

Cimetière Allemand (5 - 24). Il aligne l'impressionnante perspective de ses croix, dans une longue et étroite bande de terrain, le long du mur d'enceinte, entre les portes du " Chat noir "et de " Caillibens ". L'horreur et l'absurdité de toutes les guerres , plus que jamais évidentes à l'heure de l'Europe unie et de l'amitié franco-allemande, ont été évoquées.

Roger Camboulives : Visite du cimetière de Terre-Cabade, Auta n°351 ( 1967)

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(1) Après le nom de chaque tombe, nous plaçons le numéro de la Section et de la Division mentionnée sur les plans affichés dans le cimetière.
(2) Tirée du recueil : " Les lèvres et le secret " (1906).
(3) Fresque éblouissante, mais sans prétention historique, de la Croisade.
(4) Dont une rue à Toulouse porte le nom.
(5) Que les " Toulousains de Toulouse " ont visité en avril 1665.
(6) Qui deviendra, par la suite, un grand directeur de " La dépêche ", à son tour, et sera assassiné en 1943.
(7) Paroles de Lucien Mengaud (1805 - 1877).
(8) Ces Sociétés sont : l'Académie des Sciences, l'Académie des Législation, la Société Archéologique du Midi, la Société de Géographie, la Société de Médecine.
(9) Le commerce des pâtés de foie Tivollier existe toujours , 31, rue d'Alsace, au sous - sol du magasin de journaux " Tivoli ".
(10) Dont les précieuses archives, récemment dispersées, ont livré le bail à besogne restituant à Bachelier la construction de l'édifice, jusque - là attribuée à Lescalle.
(11) D'où l'altière devise : " No descendemos de los reyes , sino los reyes de nos. " " Nous ne descendons pas des rois, mais les rois de nous ".
(12) Raymond de Viçose, secrétaire de Henri IV, s'illustre à Ivry, et reçoit le fameux panache blanc, et le droit de le porter dans ses armes, en leur centre.
(13) Les " Toulousains de Toulouse " ont visité l'Hôtel d'Espie en 1957, et le Château de Purpan en 1965
(14) Un boulevard de Toulouse porte son nom.
(15) Primitivement en marbre, qui, usé, a été remplacé par un bronze (moulage de l'original).
(16) Démolie, récemment dans la rénovation du quartier Saint Georges.
(17) Nous nous sommes recueillis, l'été dernier, sur les tombes de Camille et de Madeleine, au cimetière des Malarets, à Saint Sernin des Rais, près Verfeil (l'Auta 349, août 1967).
(18) M. Pierre Rivals a écrit, sur Vestrepain, un excellent article dans l'Auta 346 de mai 1966. La statue du poëte vient d'être ré-édifiée au Grand Rond (l'Auta 350, novembre 1967).
(19) Au cours de l'édification de la cité Ancely actuelle, œuvre de la Société Coopérative HLM de la Haute-Garonne, sœur de la cité des Mazades, que nous avons visité l'an passé, de nouvelles fouilles ont eu lieu : des vestiges importants (Thermes, mosaïques, etc.), ont apparu.
(20) Les quatre derniers vers de ce dernier sont gravés sur le monument à Marc Lafargue, du sculpteur Parayre, au Jardin du Musée.
(21) L'Auta 339, mars 1966 ; 341, mai 1966.
(22) L'Auta 335, nov. 1965 ; 341, mai 1966.
(23) Il est curieux que Toulouse se trouve ainsi mêlée à la vie de nos deux impératrices.

 Crédits photographiques : - Service STC de la Mairie de Toulouse
- Ph. Bellan

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