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« La place n’est pas mauvaise
mais il n’y a pas d’avancement.
»
Biographie
Armand Fallières est né à Mézin (Lot et
Garonne) le 6 novembre 1841, près de Nérac, d’un père huissier de justice et d’un grand-père
artisan forgeron, Armand Fallières ne manquait jamais de
parler de sa propriété de Loupillon.. Il a fait des études de droit à Paris et
Toulouse. Il sera avocat à Nérac de 1866 à 1888. Maire de la ville
de 1871 à 1878 (malgré 2 interruptions pour cause de révocation), Nérac
lui doit de nombreuses réalisation encore visibles de nos
jours.
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Création des écoles laïques.
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Mise en place de la bibliothèque.
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Installation de l'Hotel de Ville à sa place
actuelle.
Il
fut élu député du Lot-et-Garonne en 1876 et siégea à
l’Assemblée avec la gauche républicaine. Président du Conseil
en 1883, il occupa de nombreux postes ministériels (Intérieur,
Instruction publique, Justice) avant de devenir Président du
Sénat en 1899. Plusieurs fois ministre (devint la "doublure" de Jules
Ferry au poste de ministre de l'intérieur). Il est le "père" de notre
loi sur la liberté de la presse. Elu Président de la République en 1906
comme candidat des gauches, il ne chercha jamais à exercer une
grande influence politique. Bonhomme, le peuple l’appelle « le
père Fallières », son air bon enfant cache un grand sens
politique. Grand amateur d’automobile, il s’en sert pour
silloner la France et plus particulièrement le Sud-Ouest qui
lui tient à cœur. Parisien d’adoption, il ne rêve que d’une
retraite où il pourrait aller tailler sa vigne. A l’élection
de son successeur en 1913, il se retira sur ses terres, dans
une propriété vicitole de Mézin, où il mourut en 1931.
Dates
clefs
1841, 6/11
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Naissance à Mézin,
Lot-et-Garonne
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1876
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Député du
Lot-et-Garonne
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1883, 2
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Président du Conseil
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1899
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Président du Sénat
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1906, 16/2
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Président de la
République
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1913, 16/2
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Retour à la vie civile
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1931, 22/6
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Décès à
Mézin
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Citations « La place n’est
pas mauvaise mais il n’y a pas d’avancement. » (à Poincaré
nouvellement élu à l’Elysée). « Je fais appel au
concours de tous les républicains n’oubliant pas d’ailleurs
que si l’on gouverne avec les hommes de son parti, c’est dans
l’intérêt supérieur de la nation que l’on doit à tous, sans
distinction d’origine ou de foi politique, la protection de
tous les droits et la garantie de toutes les libertés. »,
Discours d’investiture, 18 janvier 1806 « Je suis un
modéré, je veux dire un modéré de nature : je l’ai toujours
été. Mais ce côté de ma nature m’empêche-t-il de marcher et
d’avancer? Des choses que je croyais, il y a dix ans, je n’y
crois plus, d’autres convictions sont venues remplacer celles
qui se sont fanées. Et il est probable que, dans dix ans
encore, j’aurai acquis de nouvelles idées qui lutteront en moi
contre celles d’aujourd’hui. » « Il y a quarante
ans que je l’ai faite moi la séparation. Vous n’avez qu’à
m’imiter et la loi que vous projetez deviendra inutile. »
(à Emile Combes).
Quelques
liens
Sénat (Dossier complet)
Musée du liège et du bouchon de
Mézin (Dossier)
Sénat (Bio)
Affaires
étrangères (Bio)
Académie de
Bordeaux
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